Recevoir le sacrement de réconciliation

« Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis. »

Ce sacrement est le signe de l’amour infini de Dieu. Le pardon de Dieu est toujours possible, si nous faisons une démarche vraiment sincère. En nous reconnaissant pécheurs, nous croyons que l’amour infini de Dieu est toujours le plus fort. Le dialogue avec un prêtre est le signe efficace de la réconciliation avec Dieu et avec nos frères.

Un prêtre vous reçoit le vendredi de 10h00 à 11h00 dans l’église de Neuves-Maisons et le samedi de 11h00 à 12h00 dans l’église de Jarville.

Pour les enfants, la préparation au sacrement de Réconciliation est effectuée au cours de leur première année de catéchisme. Le sacrement leur est ensuite régulièrement proposé au cours des années suivantes.

Si, dans un jardin, on veut que l’herbe pousse, que les arbres et les fleurs s’épanouissent, il faut l’entretenir, et le débarrasser des mauvaises herbes. Pour celui qui croit en Dieu, la confession, qu’on appelle aujourd’hui sacrement de la réconciliation, c’est comme se débarrasser des mauvaises herbes pour cultiver son cœur. Cela nous permet de confier à Dieu, par l’intermédiaire d’un prêtre, les mauvaises herbes que sont nos péchés. Ces moments où nous n’avons pas agi comme Dieu l’aurait aimé, nos manques d’amour, nos difficultés. En demandant pardon à Dieu, nous cherchons à nous rapprocher de lui, à nous réconcilier. Dieu est toujours prêt à nous pardonner, à nous aimer tels que nous sommes. Même si la démarche n’est pas facile, que l’on soit enfant ou adulte, après, on repart plus heureux.

Extrait du Coin des enfants, dans le supplément de Pélerin.

Un peu de vocabulaire
Le péché est un manque d’amour envers Dieu, envers son prochain et envers soi-même. C’est une action, ou une intention, voire une parole dite, en toute liberté, pour commettre le mal. Il entraîne, pour celui qui l’a commis, un éloignement de la justice et de la vérité.
La confession est le nom traditionnel désignant autrefois l’ensemble du sacrement de pénitence et de réconciliation. En fait, la confession n’est qu’une partie du sacrement. Elle est cette reconnaissance de l’amour fidèle de Dieu et de la rupture d’alliance que notre attitude a occasionnée.
La réconciliation est l’acte gratuit par lequel Dieu pardonne au pécheur repentant et le réintroduit dans sa paix, grâce au Christ mort et ressuscité, en qui tous les péchés sont pardonnés. Depuis quelques années, on parle plus volontiers de « sacrement de réconciliation » à propos de la confession.
La pénitence : « Faire pénitence », c’est implorer le pardon de Dieu. Le mot s’est peu à peu confondu avec les diverses pratiques de pénitence. Pour l’essentiel, la pénitence vise à la réparation de la faute commise. Elle est le signe de la « conversion » à laquelle le Christ nous a tous appelés : « Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle » (Mc 1, 15).
La contrition désigne l’attitude de la personne qui reconnaît avoir mal agi, regrette d’avoir blessé l’amour des autres et de Dieu. Cette attitude conduit à vouloir changer sa manière de penser et de vivre, et à réparer les dommages causés aux autres et à soi-même.
L’absolution : Le prêtre « remet en route » la personne lorsqu’il pardonne les péchés, au nom du Christ. Le pardon permet de renouer avec Dieu les liens rompus par le péché. Dans cet acte sont engagés le prêtre qui donne l’absolution et le pénitent qui manifestera ensuite, dans sa vie, les fruits du pardon.