« Patience et joie »
Se réjouir, exulter, crier de joie, être dans l’allégresse, le texte d’Isaïe de ce jour ne manque pas d’insister vivement sur l’appel à la joie que doit susciter en nous la venue du Sauveur, du Rédempteur, de Dieu avec nous, l’Emmanuel.
Mais, a-t-on tant de motifs de se réjouir ? Comme les chrétiens auxquels s’adresse Saint Jacques, nous pourrions perdre patience faces aux épreuves présentes. Tout va mal, la guerre, les abus, le péril climatique, la crise énergétique, l’inflation. C’est la crise et pas de sauveur à l’horizon ! Comme le cultivateur soyons patients, acceptons les attentes pour obtenir les fruits précieux : le temps des semailles, le temps de la pousse, le temps des récoltes.
Jean le Baptiste a envoyé ses disciples vers Jésus lui poser la question :
« Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ?» Soyons, nous aussi, les témoins et annonçons la réponse de Jésus : « Les aveugles retrouvent la vue, et les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, et les sourds entendent, les morts ressuscitent, et les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle » afin qu’à ces signes ceux qui sont dans le désarroi sachent que Jésus est bien le Sauveur promis par Dieu.
Croire que Dieu vient nous sauver, cela s’appelle la Foi. Cela nous aide à supporter nos peines de chaque jour et cela nous donne une joie plus grande encore. Se préparer à accueillir Noël, c’est apprendre à SE RÉJOUIR dans les petites choses du quotidien.
Équipe liturgique de St François de Sales, d’après un texte du Père Damien Stampers, du diocèse de Blois.