Dieu a besoin de nous pour donner à la Terre le goût du Ciel

Dieu a besoin de nous pour donner à la Terre le goût du Ciel

Depuis quelques années se sont constitués un peu partout en Europe et dans d’autres régions du monde, plusieurs mouvements de revendication et de contestation, refusant de se résigner aux abus de toutes sortes. Ces groupes de personnes veulent travailler à plus de justice, plus d’attention à l’environnement et à la création, plus d’égalité et de solidarité.

On peut les comprendre car à nous tous, le paysage social peut parfois, aujourd’hui, donner le vertige. Pour les jeunes, l’avenir semble moins serein qu’il ne pouvait l’être « autrefois ».

Qui pourra changer un peu ce monde, restaurer la confiance de chacun, et redonner ainsi un horizon apaisant et dynamisant ? Nous attendons cela de notre gouvernement…Mais entendons-nous par ailleurs l’appel du Seigneur à être « les messagers par lesquels il arrache ce monde au pouvoir des ténèbres » et « réconcilie toute chose avec lui » en donnant à tous, la paix ? Comment répondons-nous à cela ? Que faisons-nous en ce sens ?

En ce dernier dimanche du temps ordinaire marquant la fin de l’année liturgique, l’Eglise célèbre dans la joie les cent ans (fête instituée par le Pape Pie XI) de la solennité du Christ Roi.

Nous est alors présenté un crucifié qui donne toute sa vie pour ce monde afin que le Père soit reconnu et aimé. La fécondité de ce don de soi commence avec le larron, , pécheur repentant, qui sollicite la miséricorde de Jésus et voit sa demande exaucée : « Aujourd’hui, avec moi tu seras dans le paradis ». Cette promesse nous concerne aussi ! Encore faut-il que nous en fassions la demande…

 A toutes les railleries des autres présents au pied de la croix, le Christ répond par le silence. Il est venu sauver et non se sauver lui-même ! Son règne est éternel. C’est un règne de paix, de justice et d’amour. Ne désespérons donc pas de ce monde, de Dieu et de son Eglise. « Je suis avec vous jusqu’à la fin des temps » nous a été promis…

Aujourd’hui, rendons grâce au Christ Roi de l’Univers pour toutes les facettes de son mystère qu’il nous a permis de découvrir au long de l’année liturgique. Demandons lui pardon de ne pas l’avoir toujours mis au centre de nos existences au long de l’année écoulée. Prions-le enfin, pour que ce temps nouveau qui s’ouvre devant nous, permette de le reconnaître et de lui rendre alors grâce davantage quotidiennement.

                                                        Marie France, équipe liturgique Saint-François-de-Sales