« Heureux les invités au repas des noces de l’Agneau »

Dans l’évangile d’aujourd’hui, Jésus nous raconte deux paraboles qui se suivent et sont très différentes ! L’une est l’invitation au repas de noce et la seconde, l’exclusion de l’homme qui ne porte pas la robe de noce. C’est étonnant que ces paraboles commencent par une invitation aux noces mais se terminent par l’incompréhension, la violence, la guerre et l’expulsion.

Que veut nous dire Jésus à travers ces paraboles ? Jésus adresse ces paraboles au peuple élu. La symbolique des noces n’est pas très habituelle dans notre langage chrétien aujourd’hui, mais pour le peuple, elle représente l’Alliance que Dieu avait conclue avec eux. Les livres de l’Ancien Testament, notamment, les livres des prophètes parlent de l’amour de Dieu en donnant une image de l’amour conjugal. En effet, à travers le peuple élu, Dieu a conclu une Alliance avec toute l’humanité. Jésus Christ est l’accomplissement de cette Alliance. Le peuple élu n’a pas accueilli le royaume de Dieu ni accepté Jésus comme Fils de Dieu et Messie. Mais ce refus n’était pas un obstacle à Dieu pour révéler son projet de salut pour toute l’humanité. L’évangile a été proclamé chez les païens. Ces derniers se sont convertis et ont cru à la bonne nouvelle.

 » Heureux les invités au repas des noces de l’Agneau.  » Nous entendons cette invitation au cours de chaque messe. Cette invitation est à la fois pour les baptisés et aussi pour toute l’humanité. Il nous suffit de répondre à cette invitation et de nous préparer à entrer dans le royaume de Dieu. Dans la parabole, le roi a renvoyé l’homme, car il ne s’est pas préparé aux noces et n’a dit, dans l’humilité, aucun mot d’excuse. Croyons que Dieu n’exclut personne et accueille tout le monde dans son royaume car il est le Père de tous. Nous, qui avons revêtus la robe du baptême, sommes serviteurs du royaume de Dieu. C’est notre devoir d’annoncer la bonne nouvelle et d’amener nos contemporains au festin du royaume de Dieu. Comment pouvons-nous accomplir cette mission ? 

Père Raj