Message de Noël de Monseigneur Papin

Message de Noël de Monseigneur Papin

 « Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple. » C’est par ces mots que, dans la nuit de Bethléem, l’Ange annonce aux bergers la naissance de Jésus, le Sauveur.

Chers amis, cette bonne nouvelle va retentir à nouveau dans les nuits et les crises qui sont les nôtres aujourd’hui.

    • Nuit de la guerre sur notre continent européen, en Ukraine, qui a fait déjà des dizaines de milliers de morts et de blessés. Pensons aux Ukrainiens privés d’électricité et de chauffage.
    • Nuit de l’épidémie de Covid qui se manifeste à nouveau avec une certaine vigueur en même temps que les épidémies saisonnières de la bronchiolite et de la grippe hivernale qui constituent un danger pour les plus fragiles.
    • Crise écologique dont nous prenons un peu plus conscience. Elle angoisse particulièrement les plus jeunes d’entre nous qui se demandent quelle vie leur sera possible.
    • Crise que traverse notre Église en France et dans de nombreux pays suite aux révélations d’abus en tous genres commis en son sein, notamment par des ministres ordonnés.
    • Nuits de la faim et de la violence, nuits de la maladie, de la dépression et du deuil, nuits de la solitude et de la précarité…

C’est au cœur de ces nuits-là que retentit à nouveau l’annonce de Bethléem : « Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple. Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. »

Désormais, nous ne sommes plus abandonnés à nos inquiétudes, à nos angoisses et à nos nuits. Jésus est l’Emmanuel, « Dieu avec nous ». Plus tard, il déclarera aux foules de Palestine : « Je suis venu pour que ma joie soit en vous et que vous soyez comblés de joie. » Nous savons désormais qu’en toutes circonstances, dans le soleil comme dans le brouillard, Jésus, le Christ, marche à nos côtés comme il marchait aux côtés des deux disciples d’Emmaüs déprimés par la crucifixion de leur maître. Cette certitude nous fait chaud au cœur et nous fait goûter dès maintenant une joie profonde que nul ne peut nous ravir. C’est cela la Bonne Nouvelle de Noël.

Alors oui, chers amis,

JOYEUX NOËL !

JOYEUSE FÊTE DE LA NATIVITÉ DU SEIGNEUR !