Parabole d’aujourd’hui
On raconte qu’un vieux rabbin demandait un jour à ses élèves à quel signe on pouvait reconnaître le moment précis où la nuit s’achève et où le jour s’instaure.
« Est-ce, demandèrent les élèves, quand on peut sans peine distinguer de loin un chien d’un mouton ?
- Non, dit le rabbin.
- Est-ce quand on peut distinguer sans peine un dattier d’un figuier ?
- Non, dit encore le rabbin.
- Alors, quand donc, Maître ?
- C’est lorsque, perdu dans une foule, le visage de n’importe quel inconnu vous devient aussi précieux que celui d’un père, d’une mère, d’un frère, d’une sœur, d’un fils, d’une fille, d’un époux, d’une épouse, d’un ami…
Celui à qui pareille chose n’est jamais arrivée, qu’il sache simplement ceci : il fait toujours nuit dans son cœur. »
Donc, afin que le jour s’instaure dans nos cœurs, il faut appliquer le commandement que nous a donné Jésus : aimer son prochain comme soi-même. Et ainsi donc, le visage de n’importe quel inconnu (notre prochain, voire, notre ennemi) devient aussi précieux que celui d’un proche que l’on aime.
Donc, cette petite parabole d’aujourd’hui nous ramène à l’Evangile de ce dimanche, car :
- Si nous aimons nos ennemis,
- Si nous souhaitons du bien à ceux qui nous calomnient
- Si nous ne rendons pas le mal pour le mal
- Si nous pardonnons
- Si nous ne jugeons pas et ne condamnons pas
- Si nous donnons sans rien attendre en retour…
Nous serons miséricordieux comme le Père est miséricordieux et le jour illuminera notre cœur.
Mais le chemin est difficile. Alors, pour y parvenir, tous ensemble, en ce dimanche, prions au cours de cette eucharistie avec confiance.
Groupe liturgique St-François de Sales – Georgette
d’après les Trésors de la Foi