Parlez-vous le Parthe, le Mède ou … la langue de l’Esprit-Saint ???
Parlez-vous le Parthe, le Mède ou … la langue de l’Esprit-Saint ???
Le jour de la Pentecôte, les Apôtres ont été remplis d’Esprit-Saint, et ils se sont mis à parler en d’autres langues. De sorte que des étrangers venant de différents pays disaient : « « Ces gens qui parlent ne sont-ils pas tous galiléens ? Comment se fait-il que chacun de nous les entende dans son propre dialecte, sa langue maternelle ? Parthes, Mèdes etc…, tous nous les entendons parler dans nos langues des merveilles de Dieu. »
Nous n’avons pas ce don des langues, mais il n’est pas nécessaire de connaître le Parthe ou le Mède pour dire les merveilles de Dieu autour de nous. C’est la mission de chaque baptisé d’annoncer la Bonne Nouvelle de l’amour de Dieu. Mais à qui le dire ? Quand le dire ? Comment le dire ?
Demandons-le à l’Esprit-Saint. Car « dans tous les baptisés, du premier au dernier, agit la force sanctificatrice de l’Esprit qui incite à évangéliser » (Pape François).
Nous sommes tous, à un moment ou à un autre, l’Esprit-Saint les uns pour les autres, par une parole ou autrement. Nous avons tous en tête une phrase dite un jour par quelqu’un qui nous a guidés, éclairés ou réconfortés, et dont on se souvient 10, 20 ou 30 ans plus tard.
Et parfois, quelqu’un est l’Esprit-Saint pour nous, où nous sommes l’Esprit-Saint pour quelqu’un d’autre, non pas par une phrase, mais par un geste, un regard, une petite attention, ou tout simplement une présence.
Cette prière à l’Esprit-Saint, du Cardinal Verdier, archevêque de Paris dans les années 1930, peut nous inspirer :
Ô Esprit Saint, Amour du Père et du Fils,
inspire-moi toujours ce que je dois penser,
ce que je dois croire, comment je dois prier,
ce que je dois dire, comment je dois le dire,
ce que je dois taire, ce que je dois écrire,
ce que je dois faire,
comment je dois agir pour procurer Ta gloire,
œuvrer au salut des hommes et à ma propre sanctification.
O Jésus toute ma confiance est en vous.
Amen. »