« Qui enverrai-je ? » Isaïe 6,8

« Qui enverrai-je ? » Isaïe 6,8
Ce 9 février a lieu le dimanche de la santé, sur le thème « Qui enverrai-je ? » (Isaïe 6,8). La proximité du dimanche de la santé avec la Journée mondiale du malade le 11 février, nous invite à considérer dans le même élan les personnes malades et ceux qui les soignent. L’Église de France nous invite à célébrer ce dimanche avec et pour tous les professionnels de la santé, les aumôniers, les visiteurs de malades mais aussi les proches aidants.
La question d’aujourd’hui « qui enverrai-je » ne nous place pas forcément face à des choix existentiels mais elle s’insinue dans le quotidien de nos vies, dans ces multiples sollicitations auxquelles nous sommes conviés à répondre.
Nous n’avons pas forcément envie de lever la main pour dire « moi », mais plutôt celle de regarder nos pieds en attendant qu’un autre réponde. Pour sa mission, le Seigneur n’envoie pas que des gens compétents, brillants, capables, dignes ! A travers l’histoire sainte, nous voyons Dieu choisir des gens simples, comme lorsque Jésus appelle ses disciples parmi quelques pêcheurs, qui, comme chacun de nous se fatiguent, ont peur ou se découragent. Il est important de faire confiance, de se faire confiance. Nous savons que celui qui dit « oui » est rempli de joie profonde qui dynamise.
Certains visiteurs de malades, témoignent que malgré leur sentiment d’incompétence ou de vulnérabilité, ils se sont sentis conduits au fil de rencontres, de signes, de paroles. Ils ont découvert comment ils pouvaient être, à leur insu, ambassadeurs, porte-parole de l’amour de Dieu, pour les personnes rencontrées : dans la simple visite à une personne fragile ou par l’Eucharistie portée à ceux qui ne peuvent se rendre à l’Eglise.
C’est l’expérience de l’émerveillement : « Le Seigneur fait tout pour moi ! » (Psaume 137). « Vraiment le Seigneur m’attendait dans ce lieu ! ». Avec la conscience de notre petitesse, libéré de toute crainte, plein de confiance, répondons « Me voici » ! Le Seigneur attend, désire notre réponse personnelle et intime à son « veux-tu ? ». Ne le laissons pas sans réponse. Il croit en toi ; crois-tu en Lui ?
D’après le livret pour le dimanche de la santé, conférence des évêques de France.