Solennité du Christ Roi de l’univers
Solennité du Christ Roi de l’univers
Nous voici parvenus au dernier dimanche de l’année liturgique, où nous fêtons la solennité du Christ Roi. Dimanche prochain premier dimanche de l’Avent, s’ouvrira une nouvelle année. La fête du Christ Roi est un ajout récent. Elle a été instituée en 1925 par le pape Pie XI dans le but d’affirmer la royauté du Christ sur tout l’univers.
En fait, ce titre de roi n’est guère donné au Christ que dans les récits de la Passion et surtout par dérision, un signe, peut-être pour nous suggérer que cette royauté du Christ ne peut être que très différente de celles des puissants de notre terre. Jésus nous dit lui-même que « sa royauté n’est pas de ce monde » (Jean 18,36).
Or cette différence lui permet de nous dire quelle est la vérité de Dieu. Et quelle est-elle sinon de nous révéler que Dieu s’intéresse tellement à son peuple qu’il le prend en charge et veille sur lui comme un père et une mère s’occupent de leurs enfants ? Cela depuis toujours, depuis les origines, malgré les infidélités de la part des humains. La preuve nous en est donnée : l’envoi de son propre Fils, qui nous dit que la raison de sa venue ici-bas est de rendre témoignage à la vérité. Lui aussi sera fidèle, jusqu’à devoir comparaître devant Pilate.
Et, même dans ce contexte, la victoire finale reste objet d’espérance, car « le Christ est l’Alpha et l’Oméga, le Souverain de l’univers » (Apocalypse de saint Jean 1, 8) et « la royauté de Dieu ne sera pas détruite » (prophète Daniel 7,14). La vision de l’Apocalypse reprend les termes de Daniel mais en précisant les traits du « Fils d’homme » : agneau transpercé, mais vainqueur, le premier (alpha) et le dernier qui tient en sa main l’histoire de l’univers. Oui, que ton règne vienne.
Comme roi, Jésus nous guide, nous montre le chemin, un chemin qu’il emprunte d’abord lui-même. Pauvre avec les pauvres, joyeux avec ceux qui sont dans la joie, espérant avec ceux qui souffrent, le Christ nous trace un chemin de paix et d’humilité. Acclamons-le !
D’après la revue Prions en Église