Une journée de la consolation

Une journée de la consolation
On appelle parfois l’Esprit Saint “le Consolateur” – “Consolateur souverain, hôte très doux de nos âmes, adoucissante fraîcheur”. Le mot “consolation” est omniprésent dans la Bible, Ancien et Nouveau Testament. Saint Paul a l’audace d’appeler le Seigneur le “Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation”. Cette réalité si précieuse est pourtant mal connue de nous. Demandons-nous dans la prière d’être consolés ?
La consolation a cet aspect original dans le Salut qu’elle n’est pas un règlement des problèmes. Quand une situation douloureuse se présente, la chose qui nous vient naturellement en tête est de demander au Seigneur qu’il l’écarte. Si jamais elle demeure, nous avons des réticences à prier pour que le Seigneur nous console. Cela paraît tellement un aveu de faiblesse. Cela paraît tellement enfantin. Les adultes règlent les problèmes, trouvent des solutions. Ils ne se font pas consoler.
Et pourtant le Seigneur veut consoler. Il nous demande de redevenir des enfants pour nous dire avec Isaïe (61) : “Comme un enfant que sa mère console, ainsi je vous consolerai”. Il nous demande sans doute aussi d’être des consolateurs et non seulement des boîtes à outils destinées à réparer tous les dysfonctionnements du monde.
Dès l’après-midi du samedi 4 octobre, à Flavigny, nous voudrions vivre un long moment de la consolation et de la guérison du Seigneur. Laisser le Seigneur nous toucher, toucher nos échecs et nos tristesses, nos détresses et celles de nos proches. Laisser le Seigneur nous consoler. Laisser des frères nous consoler de sa part en priant pour nous.
“Oui, dans Jérusalem vous serez consolés. Vous verrez, votre cœur se réjouira et vos membres revivront comme l’herbe reverdit”.
P. François Weber