Maximilien Kolbe, un homme de lumière
Selon le prophète Isaïe, « une lumière s’est levée sur ceux qui habitaient dans le pays de l’ombre de la mort ». En ce dimanche où nous sommes invités à nous tourner vers la lumière du Christ, faisons mémoire de l’homme de lumière que fut Maximilien KOLBE.
Issu d’une famille polonaise ayant choisi de vivre dans la pauvreté par amour du Seigneur et manifestant une grande dévotion pour la Vierge Marie, Maximilien KOLBE devint frère franciscain puis prêtre et fonda « la cité de l’Immaculée » avec d’autres frères se consacrant comme lui à la Vierge Marie.
Après l’invasion de la Pologne, il accueille tous les réfugiés et les persécutés, sans distinction de race et de religion, jusqu’au jour où les Allemands pénètrent dans son couvent, détruisent tout, s’emparent des frères et les déportent en camp de concentration.
Peu après son arrivée à Auschwitz en 1941, en représailles à l’évasion d’un prisonnier, les nazis décident de prendre au hasard dix autres prisonniers pour les laisser mourir de faim et de soif dans un bunker. Parmi eux, se trouve un père de famille qui s’écrie « mon Dieu ! Ma pauvre femme et mes pauvres enfants ! » Entendant cela, le père KOLBE s’avance pour offrir de mourir à la place de ce père de famille.
Lorsqu’il arrive dans le bunker, les autres prisonniers qui hurlaient et criaient se sont mis à prier, chanter et réciter le rosaire. Il les encouragea paisiblement avec une grande patience à garder la foi et l’espérance jusqu’à la fin.
Après avoir vu mourir ses frères les uns après les autres, il fut assassiné par les nazis le 14 août 1941 et affronta la mort dans la paix et la sérénité. Son corps fut brûlé dans un four crématoire le lendemain, 15 août, jour de l’Assomption.
Mort en martyr, poussant jusqu’à l’extrême le don de soi, Maximilien KOLBE a réalisé ce qu’il avait écrit de manière prémonitoire dans son journal de jeunesse : « mon idéal, vivre pour l’Immaculée. Devenir un peu de cendre et être dispersé aux quatre coins de l’univers pour sa gloire ».
« Ce prophète de la civilisation de l’amour » a été canonisé par le pape Jean-Paul II le 10 août 1982 en présence de l’homme dont il avait pris la place sans même le connaître et qu’il a sauvé d’une mort certaine.
Prions pour que nos frères victimes de la haine, des guerres et des persécutions puissent rencontrer sur leur chemin de ténèbres des hommes aussi lumineux que Saint Maximilien KOLBE qui confiait à ses frères « l’amour ne se repose jamais mais se propage comme un feu dévorant ».
Equipe liturgique Jarville