Dimanche des rameaux et de la Passion du Seigneur
Aujourd’hui, l’Église commémore le jour où le Seigneur entra à Jérusalem pour y accomplir son mystère pascal.
Comme moi, vous serez peut-être étonnés ou impressionnés par les contrastes que nous pouvons repérer à travers les différentes lectures au cours de cette célébration. Par exemple, au début de la célébration, la foule de Jérusalem acclame : » Hosanna au fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le Roi d’Israël ! Hosanna au plus haut des cieux ! » La même foule crie pendant le procès au cours duquel Jésus a été condamné : » Qu’il soit crucifié ! » C’est étonnant de voir, Jésus, le roi d’Israël faire son entrée triomphale dans la ville de Jérusalem en restant assis sur une ânesse. Jésus est le maître spirituel, mais Judas, l’un de ses apôtres, le trahit et le livre pour trente pièces d’argent qui permettaient à cette époque-là d’acheter un esclave. Jésus est venu pour sauver les juifs, mais la plupart des juifs, notamment les autorités religieuses l’ont méconnu, méprisé, humilié et anéanti, par contre, les païens c’est-à-dire les non-juifs qui ne le connaissent pas assez l’ont reconnu comme innocent, juste et Fils du Dieu. Tous ces contrastes me disent deux choses : faiblesse humaine et grandeur de Dieu. L’homme agit avec ses défauts et ses faiblesses tels que la haine, mais Jésus, Fils du Dieu, agit avec sa grandeur de l’amour infini. La croix est un signe d’amour. La mort de Jésus n’est pas un échec mais une victoire.
Dans la vie de tous les jours, comme Jésus, nous sommes tantôt glorifiés, appréciés, encouragés et tantôt trahis, méprisés, moqués, humiliés, abandonnés. Dans ces situations, comme Jésus, il nous faut avoir trois vertus : foi, humilité et espérance. Jésus a mis sa confiance totale en Dieu, son Père. Dieu le Père lui a donné la force pour vaincre le mal et l’a ressuscité de la mort. Donc, faisons confiance en Dieu et avançons avec courage sur le chemin de la vie.
Père Raj