L’Église face aux malades « J’étais malade et vous m’avez visité » Matthieu 25,40
La maladie et la souffrance ont toujours été parmi les problèmes les plus graves qui éprouvent la vie humaine. Dans la maladie, l’homme fait l’expérience de son impuissance, de ses limites et de sa finitude. Toute maladie peut nous faire entrevoir la mort. La maladie peut conduire à l’angoisse, au repliement sur soi, parfois même au désespoir et à la révolte contre Dieu. Elle peut aussi rendre la personne plus mûre, l’aider à discerner dans sa vie ce qui n’est pas essentiel pour se tourner vers ce qui l’est. Très souvent, la maladie provoque une recherche de Dieu, un retour à Lui.
Notre Maître et Seigneur le Christ a eu compassion envers les malades. Il s’est toujours approché des personnes vulnérables, dans l’objectif de les exhorter et leur apporter le salut. C’est pourquoi saint Paul nous l’enseigne : « Nous qui sommes forts, nous devons supporter les faiblesses de ceux qui ne le sont pas, et ne pas nous complaire en nous-même ».
L’attitude de Jésus à l’endroit de la souffrance de l’homme doit aussi nous stimuler à avoir la compassion et l’assistance dans la misère de nos semblables.
La compassion et l’assistance du Christ envers les malades et ses nombreuses guérisons d’infirmes de toute sorte, sont un signe éclatant de ce que Dieu a visité son peuple et que le royaume de Dieu est tout proche.
Le Christ est venu guérir l’homme entier, âme et corps, il est le secours dont les malades ont besoin.
Sa compassion envers tous ceux qui souffrent va si loin qu’il s’identifie à eux. Son amour de prédilection pour les infirmes n’a cessé, tout au long des siècles, d’éveiller l’attention toute particulière des chrétiens envers tous ceux qui souffrent dans leur corps et dans leur âme.
Père Guy Tshimanga