Merci Jésus
Merci Jésus !
Ce dimanche, comme chaque dimanche depuis 2000 ans, comme chaque jour en fait, nous faisons mémoire de ton dernier repas. Ce soir-là, tu étais à table avec tes disciples. Tu savais que ta mort était proche. Tu avais annoncé à tes amis que tu serais arrêté, humilié, torturé et tué avant de ressusciter. Ce soir-là, tu as voulu leur dire et leur montrer, nous dire et nous montrer, que personne ne te prenait la vie, que c’est toi qui la donnais. « Prenez, ceci est mon corps… Ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, versé pour la multitude. » Alors, merci Jésus.
Ce dimanche, comme chaque dimanche depuis 2000 ans, nous faisons beaucoup plus que simplement nous souvenir de toi. À quoi nous servirait un simple souvenir ? À la messe, à chaque messe, nous te rencontrons vivant. À chaque messe, tu nous appelles, tu nous rassembles, tu nous parles, tu nous écoutes, tu nous donnes ta vie, tu nous conduis à ton Père, tu nous envoies chercher ceux qui manquent encore au festin. À chaque messe, tu nous aimes. À chaque messe, tu nous fais devenir toujours un peu plus ton Église, ton Corps vivant. Alors, merci Jésus.
Ce dimanche, comme chaque dimanche depuis 2000 ans, nous venons à toi avec nos joies et nos peines, avec nos remerciements et nos prières. Pas besoin de faire semblant avec toi. Tu nous accueilles tels que nous sommes. Avec le pain et le vin, nous déposons sur l’autel tout ce qui fait nos vies et l’Esprit Saint qui descend sur les offrandes les transfigure. Nos vies aussi sont appelées à cela. Cela nous remplit d’espérance et nous donne la force d’aimer chaque jour, car nous croyons que le moindre geste d’amour durera éternellement, tandis que viendra un jour où tout le mal du monde aura disparu sans laisser de trace. Alors, merci Jésus.
Ce dimanche, comme chaque dimanche depuis 2000 ans, nous regardons vers l’avenir, et même plus loin que l’avenir. « Nous annonçons ta mort, Seigneur Jésus, nous célébrons ta résurrection, nous attendons ta venue dans la gloire ! » Demain nous inquiète : nos familles, notre pays, notre monde, l’Église, tout cela nous préoccupe. Toi, tu as déjà remporté la victoire sur le mal, la mort, le non-sens, le péché. Tu es vivant pour toujours. Alors, merci Jésus.
Alexandre-Marie Valder, prêtre