Mois de mai, mois de Marie

Mois de mai, mois de Marie

Pourquoi le mois de mai est-il associé à la Vierge Marie ?

Question difficile ! En effet, dès le Moyen Age, on retrouve cette tradition et pourtant à cette époque, il n’existe aucune fête mariale au mois de mai dans le calendrier liturgique. La visitation de Marie à sa cousine Elisabeth n’est fêtée le 31 mai, que depuis 1969, c’est-à-dire après le concile Vatican II !
L’explication réside sans doute dans le cycle des saisons.

Le mois de mai est celui où la beauté de la nature s’exprime pleinement. Plusieurs images ou tableaux montrent des personnes venues décorer les statues mariales avec des fleurs printanières ou des branchages remplis de bourgeons à cette période de l’année.

 Au 13ème siècle, cette dévotion est présente dans la piété populaire et s’est poursuivie au fil des siècles suivants avant d’être finalement approuvée par Pie VII en 1815.

Aujourd’hui, comment vivre spirituellement, ce mois de mai dédié à Marie

Nous pouvons déposer, chez nous, si ce n’est déjà fait, une image ou une statue de la Vierge dans notre coin prière. Ce mois de mai est là pour nous inviter, dans la simplicité, à mettre la mère de Jésus au cœur de nos prières et de nos pensées quotidiennes afin qu’elle nous accompagne sur notre route. Cette dévotion à Marie nous guide vers Jésus et nous rapproche vraiment de lui.

Le mois de mai peut aussi être l’occasion, qui nous est offerte, de redécouvrir la richesse de la prière traditionnelle du chapelet qui est avant tout une méditation de la vie de Jésus avec Marie. Plusieurs façons possibles de dire ce chapelet : seul ou à plusieurs, à la maison ou dans la nature, dans le silence de l’église ou dans le bruit de la circulation urbaine, lors des temps prévus dans notre paroisse ou au volant de notre voiture.

Si certains apprécient la répétition des « je-vous-salue-Marie » d’autres reprochent à cette prière d’être ennuyeuse, mais n’est-elle pas plutôt une manifestation d’amour et de confiance, sans limite, à l’égard de celle qui a simplement su, un jour, dire « OUI » à Dieu ?

 Ce OUI du jour de l’Annonciation était certainement, en amont, préparé par tous les oui de la prière fidèle de Marie, et il s’est répété ensuite incessamment. Nos prières à Marie s’inscrivent maintenant dans son oui à la volonté de Dieu venu nous donner son amour salvateur.  

Equipe liturgique de Saint-François-de-Sales